16 décembre 2021

Les Petits Riens lancent la journée du VRAI pull de Noël

 



Les dégâts écologiques et humains de la fast fashion ne sont plus à démontrer. La journée internationale du pull de Noël tend à s’installer comme un rendez-vous annuel, poussant le consommateur à acheter un pull juste pour rire, le temps d’une journée. Et si on changeait de cap pour en faire une journée où l’économie circulaire et la solidarité sont mises à l’honneur ? C’est l’initiative que Les Petits Riens vous proposent ce 17 décembre. Donnez les vêtements que vous ne portez plus dans une bulle ou un magasin des Petits Riens. Votre don, en plus de son impact environnemental positif, permettra à l’association d’offrir un hébergement, un repas, une écoute et de l’espoir à des centaines de personnes en situation de précarité.

Chaque année, l’association récupère près de 8.000 tonnes de biens de seconde main. En 2020, 6.844 tonnes de textile et 1.000 tonnes de meubles et d’objets ont été collectés. 80% du textile et 90% des objets ont retrouvé une seconde vie à travers la revente ou des filières de recyclage. Autant de déchets évités.

Les chiffres nous encouragent à aller encore plus loin. Le dernier Fashion Waste Index épingle en effet le belge comme étant le plus gros gaspilleur de vêtements en Europe : 14,8 kg de vêtements par personne ont été jetés en 2020.


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14 décembre 2021

A propos du techno-optimisme ...

Face au réchauffement du climat, de nombreux responsables politiques et économiques parient sur l'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Un choix risqué et peu efficace, pour les scientifiques.




... Ils ne sont pas les seuls sur cette ligne. Dans une tribune publiée dans le Financial Times en amont de la COP26, Bill Gates se félicitait que "l'innovation" soit au programme de la conférence annuelle contre le réchauffement climatique. Pour le cofondateur de Microsoft, elle "est le seul moyen pour le monde de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre" afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050, ce point où nous émettrons autant de gaz à effet de serre que la terre peut en absorber.

Cet optimisme technologique ne se base pourtant sur aucun fait scientifique. "La technologie ne résoudra pas le changement climatique parce qu'elle ne peut pas être déployée à l'échelle suffisante dans les temps", a rappelé dans les colonnes du même journal Julian Allwood, chercheur en ingénierie à l'université de Cambridge. Coauteur du 5e rapport du Giec (le groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), il compare le discours techno-optimiste à celui d'un médecin qui conseillerait à un alcoolique de continuer à boire, parce que le gouvernement développe une technologie pour réparer le foie. A l'appui de cette tribune figurent des calculs, détaillés dans un article scientifique*, sur nos besoins en électricité décarbonée, en techniques de captation du CO2 dans l'atmosphère et en biocarburants.


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05 novembre 2021

Tout ça pour des nuggets !


 Une campagne de Greenpeace France




12 octobre 2021

L'exposition des villes côtières au dérèglement climatique

A quelques semaines de la COP26 de Glasgow (Ecosse), une nouvelle étude souligne l'exposition des villes côtières au réchauffement climatique et l'intérêt de limiter ce dernier au maximum pour sauver des vies.




A quelques semaines de la COP26 de Glasgow, nouveau sommet sur le climat, leurs résultats soulignent l'urgence et l'intérêt d'enclencher une baisse de nos émissions de gaz à effet de serre, moteurs de ce changement et produit de notre mode de vie. "La plupart des politiques de réduction des émissions ne reflètent pas cette menace de long terme, elles nous dirigent collectivement vers des inondations généralisées et permanentes de nombreuses zones développées", regrettent les auteurs de l'étude.


Différents scénarios de réchauffement sont comparés : de +1,5 °C ou +2 °C, les objectifs de l'accord de Paris, à +4 °C, l'un des scénarios du pire, en passant par 3 °C, notre trajectoire actuelle. Résultat, si le réchauffement était contenu à 1,5 °C, 7,6% de la population mondiale (532 millions de personnes) se trouverait dans des zones sous le niveau de la mer, contre 14% (un milliard de personnes) si le mercure global grimpait de 4 °C. Actuellement, 5,3% de la population mondiale vit dans cette situation et 12% sont menacées si nous continuons d'émettre la même quantité de gaz à effet de serre.


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20 septembre 2021

Ce que coûte le tourisme spatial à la planète ...

Les vols des milliardaires Richard Branson, Jeff Bezos et de SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk ont relancé le débat sur l'impact environnemental du tourisme spatial. Dans cet article publié par "The Conversation", des experts évaluent le coût de cette industrie en plein essor alors même que les principaux pays de la planète doivent diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre.




En septembre 2018, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa a acheté à Elon Musk les services du système Starship de son entreprise SpaceX pour un voyage autour de la Lune, à partir de 2023. On ignore le montant de l'addition, mais il est probablement colossal.

Au-delà de l'obscénité d'une opération visant à satisfaire le rêve d'un seul individu, ces excursions ancrent l'idée que l'espace est une marchandise. Elles consomment aussi matière et énergie et ont des conséquences environnementales qui augmenteraient considérablement si ce tourisme spatial devait faire l'objet d'un commerce plus large.

Tentons donc d'en chiffrer les conséquences en distinguant les vols un peu polluants, mais très nombreux, les vols moyennement polluants et assez nombreux, et les vols extrêmement polluants, mais peu nombreux.

Les 1% les plus riches sont responsables de deux fois plus d'émissions que la moitié la plus pauvre de l'humanité. Après leurs yachts privés et leurs avions d'affaires, les lubies spatiales de ces (ultra)riches entretiennent l'illusion de toute-puissance à l'origine des graves dérèglements de la biosphère terrestre. Si des économies d'échelle dues aux améliorations techniques rendaient le tourisme spatial accessible ne serait-ce qu'aux classes supérieures, ces inégalités seraient encore amplifiées, ajoutant aux dégradations provoquées par nos sociétés en général et par le tourisme de masse en particulier.


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20 juin 2021

L'océan Austral, un cinquième océan bientôt dans les atlas

Désormais, pour nommer tous les océans de la planète, il ne faudra pas 4 mais 5 réponses. Reprenez avec moi : l’océan Pacifique, l’océan Atlantique, l’océan Indien, l’océan Arctique et, et, et, l’océan Austral !




La National Geographic Society, qui cartographie la terre (et le ciel) depuis 1915, a reconnu officiellement ce cinquième océan cette semaine. Il est constitué par la masse d’eau qui entoure l’Antarctique jusqu’au 60ᵉ parallèle sud, à l’exception du passage de Drake et de la mer de Scotia.

"L’océan Austral est reconnu depuis longtemps par les scientifiques, mais comme il n’y a jamais eu d’accord international, nous ne l’avons jamais reconnu officiellement", explique Alex Tait, géographe à la National Geographic Society.


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07 juin 2021

"Contre la gentrification"

Lorsque Bruxelles se transforme au détriment des quartiers populaires




Quand on parle de Bruxelles et des chantiers qui sont en cours ou dans ses cartons, les termes de "revitalisation", "redynamisation", "redéploiement urbain" ponctuent les brochures et les discours. Comme si chacun, région bruxelloise et promoteurs immobiliers, regardait la Ville-région d'en haut et pouvait "remodeler" ces quartiers populaires qui semblent délaissés pour les transformer et les rendre plus attractifs. Ces projets vont de pair avec un phénomène de gentrification à Bruxelles. 

Mathieu Van Criekingen, professeur à l’ULB en géographie et en études urbaines, étudie ce phénomène depuis plus de 20 ans. Il le définit comme "toutes formes de réaménagement de quartiers populaires à l’avantage de groupes sociaux plus favorisés".

Dans son livre "Contre la gentrification" aux éditions La Dispute, il invite à observer ces transformations de la ville à hauteur de Bruxellois. Nous l'avons rencontré au pied du Musée d'art contemporain Kanal-Centre Pompidou.


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03 mai 2021

La forêt amazonienne émet désormais plus de carbone qu'elle n'en absorbe




Un basculement majeur et inédit. La forêt amazonienne brésilienne, victime de l'activité humaine, a rejeté depuis 2010 plus de carbone qu'elle n'en a absorbé, une situation historique pour cet écosystème crucial dans la limitation du réchauffement de la planète, selon une nouvelle étude publiée jeudi 29 avril dans Nature Climate Change (en anglais).

Entre 2010 et 2019, la forêt amazonienne brésilienne, qui représente 60% de la forêt primaire de la planète, a perdu de sa biomasse. La forêt a ainsi émis environ 18% de plus de carbone qu'elle n'en a absorbé, avec 4,45 milliards de tonnes rejetées, contre 3,78 milliards de tonnes stockées.


Sans les forêts, un des "poumons" de la planète qui absorbe entre 25% et 30% des gaz à effet de serre émis par l'homme, le dérèglement climatique serait bien pire.

Mais depuis plusieurs années, les scientifiques s'inquiètent d'un essoufflement des forêts tropicales, et craignent qu'elles puissent de moins en moins bien jouer leur rôle de puits de carbone. Et l'inquiétude vient notamment de la forêt amazonienne, qui représente la moitié des forêts tropicales de la planète.


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19 avril 2021

Le territoire wallon n'est-il pas assez vert ?


Les forêts représentent 29,3% de la surface wallonne. 




À première vue, le territoire wallon est donc plutôt préservé. Les zones "artificialisées", là où l’on a construit et qui sont en rouge sur la carte, semblent moins nombreuses que les zones vertes reprenant les forêts, les prairies, les cultures etc. Idem quand on regarde la part de superficie wallonne en 2020.


Et pourtant, il suffit de se promener un peu dans la campagne wallonne pour le constater : les nouvelles constructions poussent comme des champignons. Et ce n’est pas qu’une impression. Quand on compare le graphique d’aujourd’hui avec celui de 1985, on voit que la partie en rouge du camembert s’agrandit.

"On continue à artificialiser des sols alors que la demande en logement pourrait être réglée sans artificialiser des zones agricoles", complète Julien Charlier géographe à l’Iweps et auteur de ces graphiques, "mais plutôt en réutilisant des friches industrielles, des logements inoccupés qu’on pourrait rénover. On pourrait réutiliser des terrains qui ont déjà été artificialisés et qui sont en friche actuellement."

"On pourrait aussi densifier davantage les centres des petites villes et villages wallons plutôt que de grappiller des terres agricoles qui sont amenées à l’avenir à nous nourrir. Elles ont aussi des fonctions importantes de captage de CO2 et de perméabilisation. Elles permettent à l’eau de s’infiltrer dans le sol et ainsi éviter les inondations."



15 mars 2021

Get Up Stand Up (Playing For Change)


Playing For Change est un mouvement créé pour inspirer et connecter le monde au travers de la musique. Le projet est né avec la conviction que la musique a le pouvoir de défaire les frontières et de transcender la distance entre les gens.




11 février 2021

Après le déconfinement, il faudra nous confiner dans la seule planète à notre disposition ...

Bruno Latour au «Soir»: «Après le covid, nous resterons confinés»



Il y a quatre ans, l’anthropologue et philosophe des sciences Bruno Latour publiait Où atterrir ?, un essai dans lequel il faisait le lien entre globalisation, inégalités et déni de la mutation climatique. Mais après avoir atterri, les « terrestres » doivent explorer à nouveaux frais le sol où ils vont habiter et vivre autrement… C’est l’objet de Où suis-je ?, qui vient de sortir à La Découverte.

Ceux qui calculent le nombre de Terres nécessaire au développement à un niveau qui serait celui de l’Amérique ou de l’Europe estiment qu’il en faudrait 4 ou 5. Donc, en termes de développement, si on voulait tenir à l’intérieur de ce qu’on peut considérer comme une « enveloppe » – cette notion est utilisée par les scientifiques qui travaillent sur les limites planétaires –, on est confinés. Le fait d’être confinés au sens médical – et je l’espère vivement, provisoirement ! – ne doit donc pas induire l’idée qu’après, on va sortir comme avant, quand on pensait qu’on pouvait avoir 5 planètes. 

Je constate en tout cas que malgré l’intensité de la crise économique, malgré la volonté que nous avons tous, moi y compris, de se remettre en mouvement, les questions relatives au climat et l’inquiétude généralisée sur cette « enveloppe » à l’intérieur de laquelle il faut tenir, ne sont pas remises en cause. Alors que moi, je pensais au contraire qu’on allait profiter de la crise pour oublier toutes les inquiétudes précédentes, parce que l’angoisse aurait été trop forte…

Ce n’est pas, ou plus, un problème de « respect », comme si on devait sortir de nos intérêts égoïstes humains pour s’intéresser à la question des vivants. Ce n’est pas par respect, c’est parce que nos conditions d’habitabilité, nos conditions d’existence sont menacées, tout simplement.


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28 janvier 2021

Le coronavirus a mis en lumière l'importance du respect de la biodiversité

Mais que font les Etats ?

Les scientifiques le répètent depuis une dizaine d’années : il est grand temps de préserver la biodiversité faute de quoi les épidémies voire les pandémies vont se multiplier. Mais quatorze mois après la première contamination connue au covid-19, nos responsables politiques ont-ils pris la mesure de ce qui a fait sortir le virus SARS-CoV-2 de sa tanière ? Que font-ils pour qu’une pandémie ne se reproduise plus, autrement dit quelle est leur gestion à long terme alors qu’ils ont le nez dans le guidon, concentrés sur les mesures à prendre pour éviter la propagation du virus et assurer la vaccination d'une population en proie aux doutes ?

Avant d’évoquer une action politique, il est important de se souvenir de l’origine de la pandémie : le premier cas connu de covid-19 a été détecté sur le marché chinois de Wuhan en décembre 2019. Il s’agit d’une zoonose autrement dit d’une maladie transmise à l’homme par l’animal. Elle illustre ce que les scientifiques avancent depuis longtemps à savoir que l’action humaine a des effets néfastes sur la biodiversité et, par un effet boomerang, qu’elle met en danger… l’espèce humaine elle-même.


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03 janvier 2021

Contrôle de synthèse 3 - Janvier 2021

 

Jean-Pascal van Ypersele, docteur en sciences physiques de l'UCL, est un climatologue belgeprofesseur ordinaire de climatologie et de sciences de l'environnement. 



Contrôle de synthèse 3 - Objectifs (pdf)


1. Sur base de données climatiques de T et P, construire un diagramme ombrothermique (voir fiche 8 + exercices Bruxelles et Moscou).

2. Compléter la grille de lecture d'un diagramme ombrothermique, en connaissant les codes couleurs pour les saisons thermiques et pluviométriques (voir fiche 9 + exercices Paris-Bruxelles-Darwin-San Francisco-Moscou).

3. Classifier les climats suivants en connaissant les critères de classification donnés en fiche 11 : tempéré maritime (océanique), continental, méditerranéen, tropical à saisons contrastées.


Matériel

  • Crayons de couleurs
  • Crayon ordinaire
  • Latte
  • Calculatrice