Un documentaire essentiel raconté par Thomas Dutronc
13 décembre 2020
Le monde respire
Bullshit jobs, merci Jeff (et d'autres) !
En Italie, des saisonniers d’Amazon sont réduits à vivre dans des camping-cars
Centre de distribution Amazon de Rovigo, en Vénétie, 189.000 mètres carrés à cheval sur deux communes, près de 1.000 salariés et un nom, Blq1, qui n’est autre que le code de l’aéroport le plus proche, celui de Bologne. Mais le colosse de l’e-commerce transforme également la vie de ses travailleurs en défi logistique : contrats précaires et bas salaires constituent un obstacle insurmontable dans la recherche d’un logement. Certains choisissent donc de vivre dans un camping-car, juste devant leur lieu de travail. Le travail, le travail et encore le travail.
« Avec le salaire que je touche,
je ne peux rien m’offrir d’autre », assure Massimo Straccini, 58 ans,
originaire de Ferrara. A ses côtés, son épouse Edena, d’origine brésilienne,
qui espère être engagée, tout comme son mari. Massimo est un des préposés au
stockage. Il a été embauché le 7 octobre dernier par l’entreprise de Seattle
qui, de 120 salariés au départ, a pratiquement multiplié sa main-d’œuvre sur
place par dix pour pouvoir faire face au Black Friday et à la période des
fêtes. Des chiffres monstrueux qui dépasseraient presque le nombre d’habitants
des petites communes de San Bellino et Castelguglielmo, où le dépôt est sorti
de terre.
16 novembre 2020
Le changement de paradigme dans l’aménagement du territoire en Wallonie, c’est pour quand ?
Une opinion de François Provenzano, professeur en Sciences du langage. L'auteur s'exprime à titre personnel.
Il est désormais évident pour tout le monde que les crises sanitaire, climatique, écologique, socio-économique que nous traversons nous imposent de modifier nos lieux de vie, nos façons de les habiter, et plus généralement notre rapport au vivant.
Il est désormais évident pour tout le monde que les crises sanitaire, climatique, écologique, socio-économique que nous traversons nous imposent de modifier nos lieux de vie, nos façons de les habiter, et plus généralement notre rapport au vivant. Ce rapport, conçu principalement sur le mode de l’exploitation et de la rentabilisation au seul profit de l’humain, a conduit aux catastrophes que nous connaissons. Celles-ci sont vécues au quotidien de manière aiguë par les femmes et les hommes ordinaires, qui luttent pour retrouver une prise sur leurs vies, et dont pourtant les préoccupations semblent encore inaudibles à bien des décideurs politiques. Est-il possible de participer à la chose publique, y faire valoir son point de vue, lorsqu’il s’agit de questions qui concernent l’environnement de vie immédiat des personnes ?
Par exemple, très concrètement, une ville wallonne moyenne de 40 000 habitants (1 700 habitants/km2), qui souffre d’un taux de pollution de l’air préoccupant, qui héberge plusieurs zones industrielles lourdes, dont certaines sont aujourd’hui désaffectées, qui ne comporte aucun parc public, dont les moyens de transport et les écoles sont saturés, peut-elle aujourd’hui raisonnablement considérer la construction d’un lotissement résidentiel sur le dernier poumon vert de son centre-ville comme un choix politique en phase avec les préoccupations de sa population ?
L’aménagement du territoire est ainsi placé aujourd’hui face à l’exigence d’un double changement de paradigme : d’une part il faut prendre acte de l’impasse à laquelle conduisent les politiques d’urbanisation menées jusqu’à présent et infléchir radicalement les priorités dans le sens d’une majeure protection de l’environnement et d’une rénovation du bâti existant, d’autre part il faut redonner à la voix citoyenne un poids réel et une valeur d’expertise dans les choix d’aménagement du territoire qui concernent les lieux de vie quotidienne des personnes.
Plusieurs villes et régions d’Europe ont compris l’urgence de ce changement de paradigme. De nombreux médias s’en font désormais les relais. Même les architectes se demandent aujourd’hui sérieusement s’il ne faut pas "arrêter de construire du neuf", et parlent de "ménagement du territoire". La Wallonie est au milieu du gué : il y a bien, dans les déclarations de principe et dans quelques exemples ponctuels, des signes d’une prise de conscience, qui sont malheureusement contredits par les inerties et les obsolescences de bien d’autres situations.
La ville de Herstal – c’est bien d’elle dont il s’agissait ci-dessus – est un triste exemple de cette dernière catégorie. Le dernier poumon vert de son centre-ville, reconnu comme "Site de Grand Intérêt Biologique" dans un rapport du SPW relatif à la biodiversité en Wallonie, est aujourd’hui menacé par un projet d’urbanisation qui parait sorti des années 1980, de ce temps où l’on pensait pouvoir ouvrir des voiries comme les cow-boys du Far West, élever des tours d’immeubles pour maximiser son retour sur investissement, bétonner des places de parking pour que tout le monde soit content, et planter deux haies autour d’un banc pour créer l’illusion d’une placette conviviale. Et anéantir ainsi des espaces verts en se disant qu’il y en a suffisamment ailleurs, ou que les toitures végétalisées feront bien l’affaire. Ce temps est révolu. C’est ce qu’ont exprimé les riverains, à plusieurs reprises et sous de multiples formes : plus de 200 réponses à l’enquête publique, près de 1500 signatures à une pétition, la création d’une plateforme de mobilisation citoyenne, une interpellation citoyenne au Conseil communal, des articles dans la presse. À ce jour, sans effet. Qu’en conclure ? Que la participation citoyenne aux questions d’aménagement (de ménagement) du territoire relève de la fiction démocratique. Que les responsables politiques collaborent plus volontiers avec les promoteurs immobiliers (mais pourquoi ?) qu’avec les citoyen.nes qui les ont élu.es.
Certains veulent des places de parking, d’autres veulent des vrais arbres qui apportent de la fraîcheur et de la tranquillité. Certains veulent des appartements de 50 m2 à 250 000 euros, d’autres veulent des parcs publics pour faire jouer leurs enfants ou observer la nature. Certains veulent faire du profit en achetant des parcelles à bas prix pour y développer une plus-value immobilière, d’autres veulent simplement mener une vie digne et bonne dans l’environnement qui est le leur. Il est peut-être temps de reconnaitre que les seconds sont plus nombreux que les premiers, et que l’histoire tend désormais à leur donner raison.
Article original sur lalibre.be
12 novembre 2020
Contrôle de synthèse 2 - Novembre 2020
Contrôle de synthèse 2 - Objectifs (pdf)
1.
1. Identifier sur un planisphère ou sur un profil de la Terre les 5 parallèles particuliers. Donner leur latitude en degrés et minutes (Localisation p.9).
2. Définir « latitude » et « longitude » (Localisation p. 7).
3. Construire géométriquement, sur un profil de la Terre, des parallèles (latitudes). Voir construction de gauche en p. 8 (Localisation).
4. Construire géométriquement, sur une coupe de la Terre au niveau d’un parallèle, des méridiens (longitudes). Voir construction de droite en p. 8 (Localisation).
5. Calculer en degrés et minutes des coordonnées géographiques (Localisation pp. 10 et 11 + fiche 1).
6. Reporter sur un planisphère des coordonnées géographiques (fiche 2 + report du collège et de Sydney – voir classroom).
Matériel à ne pas oublier
Equerre aristo - Calculatrice - Crayons de couleurs (rouge, vert)
03 novembre 2020
Le Vendée Globe '20 (départ le 08 novembre)
Un peu d'évasion ...
Le Vendée Globe est à ce jour la plus grande course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. L’événement s’est inscrit dans le sillage du Golden Globe qui, en 1968, initia la première circum navigation de ce type par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn). Sur les neuf pionniers à s’élancer en 1968 un seul réussit à revenir à Falmouth, le grand port de la Cornouailles anglaise. Le 6 avril 1969 après 313 jours de mer, le Britannique Robin Knox-Johnston arrivait enfin au but. Vingt années plus tard, c’est le navigateur Philippe Jeantot qui, après sa double victoire dans le BOC Challenge (le tour du monde en solitaire avec escales), lance l’idée d’une nouvelle course autour du monde, en solitaire, mais … sans escale ! Le Vendée Globe était né. Le 26 novembre 1989, treize marins prennent le départ de la première édition qui durera plus de trois mois. Ils ne seront que sept à rentrer aux Sables d’Olonne.
30 octobre 2020
A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier
Le rapport alarmant de l'ONU : "Les pandémies vont se multiplier, faire plus de morts et avoir des impacts dévastateurs sur l'économie mondiale"
01 octobre 2020
Contrôle de synthèse 1 - Octobre 2020
Contrôle de synthèse 1 - Objectifs (pdf)
- Convertir une échelle linéaire en échelle numérique et inversement.
- Restituer une rose des vents à 16 directions.
- Localiser un lieu par rapport à un autre, en donnant une direction et en calculant une distance réelle à vol d'oiseau.
- Utiliser les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux.
- Définir la notion de continent.
- Citer le nom des 6 continents et des 4 océans.
- Reconnaître sur un planisphère 23 limites naturelles des continents.
- Localiser sur un planisphère 23 limites naturelles des continents (inverse de l'objectif précédent).
- Localiser sur un planisphère les grandes agglomérations urbaines suivantes : Séoul, Pékin, Shangai, Tokyo, Bombay, Jakarta, Londres, Paris, Moscou, New York, Los Angeles, Le Caire, Rio de Janeiro.
- Délimiter sur un planisphère l'Asie, l'Amérique, l'Afrique, l'Europe et l'Océanie.
- Citer le nom des 5 parallèles particuliers, connaître leur latitude, les identifier sur une coupe de la Terre ou sur un planisphère.
- Latte
- Calculatrice
- Crayons de couleurs
29 septembre 2020
14 septembre 2020
16 juin 2020
Changer le modèle agricole
Comment changer un modèle agricole qui a atteint ses limites
14 juin 2020
Un grand "coup de pouce" à "Pensée Sauvage" !
"Pensée Sauvage, c'est deux apprentis artistes engagés, qui ont pour ambition de changer le monde à leur manière et de vous donner envie d'y participer".
L'agriculture post confinement
11 juin 2020
La même chose en pire ?
Humeur - Le monde post-pandémie? Le même qu’avant, «un peu pire»
05 juin 2020
31 mai 2020
Repenser notre rapport aux animaux
Jane Goodall: «Cette pandémie, nous l’avons causée nous-mêmes»
26 mai 2020
Ensemble pour la biodiversité
28 avril 2020
26 avril 2020
"Il va falloir du courage politique pour éviter les vieilles ficelles"
16 avril 2020
Les humains doivent cesser de "mépriser" la nature
28 mars 2020
Nous y voilà, nous y sommes ...
Virons de bord, toute !
Editions Flammarion
"Mais bon sang, comment vais-je me sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m’entretenir avec vous de l’avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier.
Il y a dix ans, j'avais publié un très court texte sur l'écologie. Et quand on m'a prévenue qu'il serait lu à l'inauguration de la COP 24, c'est alors que j'ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l'avenir de la Terre, du monde vivant, de l'Humanité. Rien que ça."
Ce livre, qui explore l'avenir de la planète et du monde vivant, souhaite mettre fin à la "désinformation dont nous sommes victimes" et enrayer le processus actuel.
24 mars 2020
22 mars 2020
Ce n'est pas l'écologie qui est punitive, mais le manque d'écologie qui le devient ...
Contre les pandémies, l’écologie
Sonia Shah est une journaliste d'investigation américaine et auteur d'articles et de livres sur le pouvoir des entreprises, la santé mondiale et les droits de l'homme. |
Pierre Rabhi, de son nom d'origine Rabah Rabhi, né le 29 mai 1938 à Kenadsa, en Algérie, est un essayiste, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fondateur du mouvement Colibris et figure représentative de l'agroécologie en France. Vous pouvez l'écouter ici. |