29 décembre 2014

Une croissance infinie dans un monde fini ?

Pour alimenter le débat sur l'écologie, l'intervention de Nicolas Hulot dans le cadre de l'émission "On n'est pas couché" me semble intéressante. L'écologie et la politique, l'écologie et l'économie, la réflexion à l'échelle planétaire, ... A vous de juger ...






Source
"On n'est pas couché" du 20 décembre 2014
France 2

26 décembre 2014

De magnifiques images de la Terre, proposées par l'agence spatiale européenne (ESA)

Filmée en (très) haute définition (4K), la vidéo est un timelapse. C'est à dire l'association de 12 500 photographies prises à intervalles réguliers et assemblées au rythme de 24 images par secondes.





15 décembre 2014

Une planète qui se peuple et s'urbanise à grande vitesse ...

La croissance démographique mondiale s'accompagne d'une urbanisation galopante. L'évolution de la population nous conduit vers 10 ou 11 milliards de personnes en 2100. La population urbaine est passée de 3 % en 1800 à un peu plus de 50 % aujourd'hui et atteindra les 70 % en 2050.




Aspect environnemental

La Terre ne peut acceuillir une telle population qui vit et consomme comme aujourd'hui.
Nous épuisons les ressources bien plus rapidement que le temps de régénérescence de ces mêmes ressources.

Comme l'indique Thierry Hance (professeur de biologie, d'écologie et d'évolution à l'UCL) : "La question est la suivante, allons-nous maintenir notre habitat dans un état satisfaisant ? Le problème est qu'en grande partie, notre système économique est basé sur le gaspillage des ressources. Il faut inféoder le développement économique aux réalités que la Terre peut fournir."
Or, le discours rabaché met en avant l'importance de la "croissance" à tout prix !



Aspect humain

Comment nourrir tout le monde ? Nous produisons aujourd'hui suffisamment pour nourrir 12 à 14 milliards de personnes.
Mais le problème est la répartition de cette production, très inégalitaire. C'est un problème de pauvreté mais aussi de gaspillage. 35 à 45 % de ce qui est produit est jeté, purement et simplement. 
Thierry Hance l'affirme : "OGM, cultures hors sol, ..., on n'a pas besoin de développements technologiques majeurs pour régler le problème de la faim. En revenant à des pratiques traditionnelles, vivrières, sans intrants, on peut considérablement améliorer la productivité agricole."


Tous en ville ? La ville ne présente pas que des inconvénients. Concentrer la population, c'est éviter de déployer sur de vastes territoires des moyens coûteux en offre de transports publics, de distribution d'eau, de services divers, ... L'espace urbain peut être très efficace. 


Mais il peut engendrer, en cas de mauvaise politique de développement, d'importants troubles : traitement des eaux usées, gestion des déchets, inégalités sociales et ségrégation socio-spatiale, insécurité, ...









Les enjeux sont donc énormes et réclament un éventail très large de solutions. Il s'agit de se projeter à moyen et long terme. Pas facile dans des sociétés qui vivent pratiquement au jour le jour ...


Sources

"9,7 milliards pour 2050", dossier de Michel De Muelenaere, Le Soir.
The Age of Megacities, storymaps.esri.com


09 décembre 2014

Abondante chez nous, rare dans de nombreux pays ... Je suis ?




Abondante chez nous, mais rare dans pas mal de pays, l’eau est un bien de première nécessité. Et le secteur de l’eau bénéficie de gros investissements un peu partout dans le monde. Ce n'est donc pas un hasard si le marché de l'eau a augmenté de 6% par an dans le monde depuis 2009. Et pourtant, ce n'est pas encore assez! Car il s’agit de résoudre une équation délicate : l’offre d’eau potable est restreinte alors que la demande est en plein essor.

6% de croissance par an, c’est plus que la croissance économique mondiale qui, cette année, sera à peine supérieure à 3%. En fait, la croissance du business de l’eau est structurellement plus rapide que celle de l'économie en général et cela va sans doute encore durer, parce que les besoins en investissements sont immenses. La population mondiale augmente, on a donc besoin de plus d'eau potable. L'industrie aussi a besoin de plus d'eau. Mais dans le même temps, l'offre d'eau potable se raréfie, sous l'effet de la pollution et d'une exploitation excessive qui fait baisser dangereusement le niveau des nappes phréatiques dans certaines régions du monde.