26 mars 2025

Ampleur de la fonte des glaciers et ses conséquences

Les Nations unies ont fait de 2025 l'année internationale de la préservation des glaciers. Ce vendredi est la première journée mondiale consacrée à ces écosystèmes menacés par le réchauffement climatique.



Il y a un siècle, la langue de glace descendait jusque dans la vallée entre les deux montagnes. Aujourd'hui, elle a en partie disparu, laissant place à un canyon sec. La Mer de Glace, près de Chamonix, dans les Alpes, a perdu plus de la moitié de sa surface en un siècle. Le célèbre glacier est loin d'être le seul à fondre : "Le caractère planétaire du recul des glaciers depuis les années 1950 (...) est sans précédent depuis au moins 2000 ans." Le phénomène "touche simultanément la quasi-totalité des glaciers du monde". Et l'homme est "le principal facteur" de ce recul.


Tel est le glaçant constat établi dans le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Pour susciter une prise de conscience dans l'opinion publique, les Nations unies ont donc décrété 2025 année internationale de la préservation des glaciers, faisant du vendredi 21 mars la première journée mondiale annuelle consacrée à ces écosystèmes menacés par le réchauffement climatique. A cette occasion, franceinfo vous propose de visualiser la fonte des glaciers et ses conséquences en cinq infographies.

Sous l'effet de la hausse des températures, auquel ils sont très sensibles, les glaciers fondent. "Depuis le milieu du XIXe siècle, [ils] ont connu une perte de masse de glace importante", note l'observatoire européen Copernicus sur sa page consacrée à leur suivi. Selon les données du World Glacier Monitoring Service (WGMS), ils ont perdu 8 226 gigatonnes depuis 1976. Et leur fonte s'est accélérée depuis les années 1990, comme le montre le graphique ci-dessous.



23 janvier 2025

Villes durables : une approche critique

 Un podcast de "La Terre au carré" (France Inter)


Concept ayant émergé dès les années 1980, la "ville durable" et ses écoquartiers devaient permettre aux communes de se développer économiquement tout en favorisant les pratiques écologiques des habitants Quels sont les véritables effets matériels, politiques et sociaux de ces projets ?


Avec Matthieu Adam Chercheur en études urbaines, chargé de recherche CNRS au Laboratoire Environnement Ville Société

Dans son livre Contre la ville durable, publié aux éditions Grévis, Matthieu Adam synthétise une quinzaine d'années de recherches critiques sur l'écologisation de l'urbanisme. Il montre que les motivations des communes à se lancer dans ces projets d'écoquartiers sont d'attirer des capitaux et des populations aisées, plutôt que de répondre aux besoins des habitants déjà présents et aux enjeux écologiques.