Les dégâts humains, environnementaux et les pertes économiques liés à la dégradation du climat et de la biodiversité ne cessent de s’aggraver, alerte l’ONU. Mais investir massivement dans la transition évitera des catastrophes et créera des bénéfices considérables.
D’abord, l’avertissement : « Le consensus scientifique conclut que la poursuite des trajectoires de développement actuelles entraînera un changement climatique catastrophique, une dévastation de la nature et de la biodiversité, une dégradation des terres et une désertification accablantes, ainsi qu’une pollution mortelle persistante – le tout à un coût immense pour les populations, la planète et les économies. » A bon entendeur.
Avec des conséquences de plus en plus lourdes sur les communautés humaines : « La pollution de l’environnement constitue le principal facteur de risque mondial de maladie et de mort prématurée, avec neuf millions de décès par an attribués à une forme quelconque de pollution. » Et les tendances ne vont pas dans la bonne direction. L’extraction minière (énergies fossiles, minerais, métaux, etc.) devrait augmenter de 70 % entre 2020 et 2050. « Sans action, l’augmentation de la température moyenne mondiale dépassera vraisemblablement 1,5 ºC au-dessus des niveaux préindustriels au début des années 2030, dépassera 2,0 ºC dans les années 2040 et continuera d’augmenter. Sur cette trajectoire, le changement climatique réduirait le produit intérieur brut (PIB) mondial annuel de 4 % d’ici 2050 et de 20 % d’ici la fin du siècle. »
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