30 septembre 2014

Quelle est l'origine de l'eau ?


L'eau de la Terre serait plus vieille que le Soleil




C'est en tout cas ce qu'affirment des astronomes de l'Université du Michigan dans une étude publiée dans la revue Science. Selon eux, une partie de l'eau que l'on peut voir aujourd'hui sur Terre était déjà présente dans un nuage interstellaire avant même la création de notre système solaire, peut-on lire sur MaxiSciences.
Si les chercheurs en sont venus à cette conclusion, c'est parce qu'ils ont surveillé la présence de deutérium dans l'eau terrestre. Le deutérium est une eau plus lourde qui est composée d'un neutron et d'un proton. Sur Terre, la présence de deutérium est plus importante que dans le reste de l'Univers. 


Rapport Planète Vivante du WWF



La Belgique est le cinquième pays du monde présentant l’empreinte écologique la plus élevée par habitant ! Dès lors, si chaque personne dans le monde avait le même mode de vie qu’un Belge, nous aurions besoin de 4.3 planètes 
Comment pouvons-nous maintenir un tel mode de vie qui dépasse les limites écologiques de notre planète? Cela est possible car la Belgique n’est pas un territoire isolé. Notre pays dépend largement de la biocapacité d’autres pays pour supporter le mode de vie de ses habitants. En d’autres termes, nous hypothéquons le capital nature d’autres pays pour assurer nos propres besoins. Mais alors, que se serait-il passé si la Belgique était une île coupée du reste du monde ? Cela fait de nombreuses années que nous aurions utilisé toutes nos ressources et que les Belges auraient disparus… 




22 septembre 2014

Sommet 2014 sur le climat




Les changements climatiques ne sont pas un problème lointain. Ils nous concernent dès aujourd’hui et ont des effets très concrets sur nos vies. Ils perturbent les économies nationales, nous coûtant très cher aujourd’hui et encore plus demain. Mais il est de plus en plus reconnu qu’il existe des solutions abordables et pouvant être reproduites à grande échelle qui nous permettront à tous de faire un bond en avant vers des économies plus propres et plus résilientes.
Le changement semble être dans l’air. Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, a invité les dirigeants mondiaux – représentants des gouvernements, du monde de la finance, des entreprises et de la société civile – au Sommet sur le climat qui se tiendra le 23 septembre prochain, pour donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques. Il leur a demandé d’y annoncer des mesures audacieuses visant à réduire les émissions, à renforcer la résistance aux changements climatiques et à mobiliser les volontés politiques en vue de parvenir à un accord juridique significatif en 2015. Le Sommet sur le climat offre aux dirigeants une occasion unique de défendre une vision ambitieuse qui, associée à des actions concrètes, permettra de parvenir à un accord mondial d’envergure en 2015.

Contrôle de synthèse 1 - Octobre 2014




1. Convertir une échelle numérique en échelle linéaire et inversement.
2. Localiser un territoire par rapport à un autre en donnant une direction et en calculant une distance.
3. Utiliser correctement les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux.
4. Restituer le nom des différents continents et océans.
5. Localiser sur un planisphère les limites naturelles (23) des continents. 
6. Identifier les limites naturelles des continents (exercice inverse précédent).
7. Délimiter sur un planisphère les quatre continents suivants : Asie, Amérique, Afrique et Europe.
8. Identifier les cinq parallèles particuliers et restituer leur latitude.
9. Calculer des coordonnées géographiques en degrés et minutes (fiche 1).
10. Localiser un territoire sur un planisphère doté de parallèles et de méridiens, c'est-à-dire reporter les coordonnées géographiques de ce territoire.



Matériel
Crayons de couleur
Latte
Equerre
Rapporteur
Calculatrice



02 septembre 2014

Finalité du cours de géographie

Le cours de géographie doit avoir comme finalité, avant tout, de sensibiliser les jeunes à la citoyenneté.
Donc, s'inscrire dans un projet commun qui permet à chacun de trouver sa place dans son environnement, au sens large du terme. 
Et surtout, sans que cela se fasse au détriment de l'un ou de l'autre.
Or, il n'est pas facile dans ce monde globalisé de prendre conscience de la limite des ressources, à l'origine de déséquilibres marqués, injustes et néfastes. Mais si cette conscience pouvait renaître, dans nos sociétés "occidentales", alors la "dictature de la consommation" pourrait s'émousser, peu à peu.
Cette prise de conscience fait partie intégrante de cette éducation à la citoyenneté. 
Ces quelques lignes sont inspirées d'un article publié par Jacques Attali, dans l'Express du 25 août 2014.



A lire ci-dessous.

La bataille qui se joue depuis au moins deux siècles entre l’économie et la politique, entre le marché et la démocratie, entre le capitalisme et l’Etat, tourne désormais à l’avantage du marché, parce qu’il est global, au détriment de la démocratie, enfermée dans des frontières.
Une économie mondiale sans état de droit s’installe. Elle conduit en apparence à la victoire des consommateurs et des producteurs, acteurs du marché, sur les électeurs, acteurs de la politique. Elle impose, on le voit, délocalisations et dérégulation. Mais la situation est plus complexe. Car tous les électeurs sont des consommateurs ; alors que la moitié d’entre eux seulement sont des travailleurs. Il y a donc une domination de l’électeur-travailleur par l’électeur-consommateur. En chacun de nous et dans la société. Consommateurs et électeurs s’allient en quelque sorte contre les travailleurs. Il s’ensuit que, chaque fois qu’il peut faire un choix, prendre une décision, chaque fois qu’il conserve un embryon d’influence, le politique, quel que soit son parti, favorise le consommateur au détriment du travailleur, afin que le consommateur oriente le vote de l’électeur. Ainsi l’élu choisit-il d’encourager la baisse des prix des produits, qui plaît tant à celui qui consomme, même si cette diminution favorise les importations et nuit aux travailleurs locaux. Ainsi choisit-il d’augmenter les impôts sur le travail et de baisser les taxes sur la consommation : plus d’impôt sur le revenu et moins de TVA. Plutôt mécontenter celui qui revient du bureau ou de l’usine que celui qui revient du supermarché.