30 septembre 2013

New York dans un "timelapse"




Plus de 50 000 clichés de 50 fois la résolution d'une image HD sur un intervalle de six mois...
Voilà l'incroyable "timelapse" réalisé par Andrew Garaci.

Les disparités sociales à Bruxelles


29 septembre 2013

La ségrégation socio-spatiale à Paris est de plus en plus aigüe. Aussi dans d'autres métropoles européennes ?


Dominique Reynié est politologue, professeur à Science Po Paris. Il a publié sur sa page Facebook le texte ci-dessous, où il torpille la capitale française. Un texte qui ne peut nous empêcher de repenser à la polémique lancée par le journaliste Jean Quatremer, avec son article sur « Bruxelles pas belle  ».

Néanmoins, les angles d’attaques sont très différents. Là où Bruxelles se voyait reprocher sa «  saleté  » et son désordre, Paris est accusée de repousser les classes moyennes de son centre par des prix prohibitifs. D’autre part, Dominique Reynié nous confie qu’il n’avait pas entendu parler de la polémique « Bruxelles pas belle », pas plus que la réplique de nos confrères de la Dernière Heure « Paris poubelle ville du monde ».
«  Je connais un peu Bruxelles pour m’y être rendu souvent  », raconte Dominique Reynié. «  Mais je ne prétends pas avoir une connaissance scientifique de la capitale de l’Europe  ». Le politologue souligne quand même qu’il est marqué par le fait que la ville est «  complètement envahie par les organisations européennes  », ce qu’il considère être un «  rapt  ». «  Rapt  » qu’il retrouve d’ailleurs à Paris, dans une moindre mesure et pour d’autre institutions.

« Paris n’est pas une ville »

Le texte intégral signé Dominique Reynié.
«  Si j'étais le patron d'un parti « socialiste », j'interdirais à l'un de mes adhérents d'être élu maire « socialiste » d'une ville comme Paris.
Une ville saturée de multimillionnaires, à 8000€ le prix moyen du m2, où 190.000 logements ne sont jamais occupés, car résidences secondaires de grandes fortunes planétaires presque toujours absentes ; une ville d'où les classes moyennes sont exclues, après l'expulsion des ouvriers, il y a 20 ou 30 ans ; une ville où les modestes n'ont plus leur place, sinon comme employés, charriés quotidiennement par RER, des heures durant, depuis leurs lointaines banlieues, menacés d'un octroi, car « le bruit et les odeurs » de leurs voitures irritent l'oreille subtile et le nez fin des bobos installés dans un écologisme d'abondance et de proximité ; une ville qui foule au pied la loi LRU sur les logements sociaux, où le nom des immigrés et de leurs enfants ornent volontiers les plaques commémoratives ronflantes, mais se retrouvent si peu souvent, autant dire jamais, sur les boîtes à lettres des immeubles haussmanniens ; une ville devenue un immense musée de luxe, ouvert à un tourisme de déambulation de masse, où les boulevards légendaires - oui, les « boulevards », autrefois si populaires - accueillent des cafés où un brave verre de simple bordeaux se négocie entre 15 et 18€.
Une ville où les étudiants ne peuvent plus vivre, étudier, oui, mais vivre, non, le prix d'un studio (lisez « placard à balais ») oscillant désormais entre 600 et 800 € par mois, avec 3 ou 6 mois de caution et la garantie des parents, grands-parents et arrières grands-parents, et jusqu'à la dixième génération ; une ville où les librairies ont été remplacées par des marchands de chaussures à 1500€ la paire, une paire pareille à deux lacets entremêlés noués sur un bout de carton ; une ville truffée de policiers, dix fois plus qu'à Marseille et pourtant à peine plus peuplée ; une ville hostile aux « tours » qui pourraient la « défigurer », ville hypocrite qui ne veut pas dire qu'elle est rétive au retour de la multitude, autrement dit de la populace. Non, vraiment, Paris n'est plus une ville populaire. Paris n'est plus une ville.  »

Source : lesoir.be

23 septembre 2013

Quelques diagrammes ombrothermiques ...




Le réchauffement global est-il avéré ?

Les analyses scientifiques de plus en plus précises laissent peu de place au doute sur l’évolution du climat et l’impact humain. Le cinquième rapport du GIEC sera dévoilé vendredi à Stockholm. Il devrait confirmer le réchauffement observé. Plus abouti, le document aura la lourde tâche de relancer un cycle de négociations internationales embourbé depuis Copenhague.
Pour les climato-sceptiques, le réchauffement atmosphérique n’a rien d’avéré. Il n’est certainement pas dû à l’homme et s’il devait avoir des conséquences elles ne seraient pas aussi terribles qu’on voudrait bien nous le faire croire. Pour 98 % de la communauté scientifique, en revanche, le phénomène repose sur un ensemble de faits scientifiquement établis. Nombre d’études révèlent par exemple que la température moyenne globale de l’air à la surface de la terre a augmenté de 0,8 °C depuis le début du XXe siècle, que les trois dernières décennies ont été les plus chaudes de l’histoire, et que nos océans ne cessent de se réchauffer.
Conséquence : l’eau, plus chaude, se dilate, prend du volume, et entraîne une élévation globale du niveau des mers. "La dilatation thermique est responsable à 57 % des 3 millimètres gagnés chaque année par la mer sur la terre", commente Jean-Louis Tison, glaciologue à l’ULB. "Le reste résulte de la fonte des glaces." Les glaciers de montagne, d’abord, qui déversent de l’eau via les rivières, et les deux calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique qui libèrent des blocs de glace d’eau douce dans les Océans et participent à cette élévation.

21 septembre 2013

L'environnement loin des préoccupations ?


Les Belges sont moins préoccupés par les questions d'environnement qu'il y a 4 ans. Un Belge sur deux seulement, se préoccupe de la pollution. La santé reste la préoccupation première des sondés, suivie du pouvoir d’achat et de la liberté d’expression. C'est ce qui ressort d'un sondage commandé par Interenvironnement Wallonie à l'Institut Dedicated.
Dans le classement des préoccupations des sondés, la pollution occupe la neuvième place, loin derrière la santé, le pouvoir d’achat, la liberté d’expression, l’emploi.
L’association Interenvironnement qui a commandé le sondage y voit une nette priorisation des préoccupations individuelles par rapport aux préoccupations collectives. "Le citoyen pense à SA santé, SON pouvoir d’achat, SA liberté d’expression,  avant de penser collectif. L’enseignement recule d’ailleurs après la pollution." L’intérêt pour la situation économique mondiale ou la biodiversité s’en trouvent affaiblis.
Recul des préoccupations environnementales : " Pas si étonnant "
Pour Interenvironnement, le recul des thèmes environnementaux dans les préoccupations des belges étonne surtout par l’ampleur du recul. "Vu la place qu’occupe le socio-économique dans les médias depuis 4 ans, il est peu étonnant que ces thèmes soient prioritaires dans les intérêts des citoyens".  
Plus interpellant: 9 % des sondés répondent n’avoir jamais entendu parler des changements climatiques, contre seulement 1%, en 2006. A noter toutefois la différence de terminologie : à l’époque, le sondage utilisait les termes de "réchauffement" climatique, peut-être plus significatif auprès de la population.




16 septembre 2013

Contrôle de synthèse 1 - Octobre 2013



1. Convertir une échelle numérique en échelle linéaire et inversement.
2. Localiser un territoire par rapport à un autre en donnant une direction et en calculant une distance.
3. Utiliser correctement les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux.
4. Restituer le nom des différents continents et océans.
5. Localiser sur un planisphère les limites naturelles (23) des continents. 
6. Identifier les limites naturelles des continents (exercice inverse précédent).
7. Délimiter sur un planisphère les quatre continents suivants : Asie, Amérique, Afrique et Europe.
8. Identifier les cinq parallèles particuliers et restituer leur latitude.
9. Calculer des coordonnées géographiques en degrés et minutes (fiche 1).


Matériel
Crayons de couleur
Latte
Equerre
Rapporteur
Calculatrice

11 septembre 2013

Le gaspillage alimentaire

Alimentation: le gaspillage coûte 750 milliards de dollars par an




Dans la seule "Asie industrialisée", région qui comprend la Chine, le Japon et la Corée du Sud, près de 200 kg de légumes et céréales par habitant sont gaspillés chaque année en moyenne. 
Plus d'un milliard de tonnes de nourriture, soit un tiers de la production mondiale, est gaspillée chaque année, pour un coût d'environ 750 milliards de dollars et avec un impact très négatif sur l'environnement, a déploré mercredi la FAO.
"Le gaspillage massif de nourriture a une grande importance sur la sécurité alimentaire et la sécurité en général", a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), basée à Rome, en présentant un rapport à ce sujet.
"Nous ne pouvons tout simplement pas permettre qu'un tiers de toute la nourriture que nous produisons soit gaspillée ou perdue à cause de pratiques inadéquates, lorsque 870 millions d'êtres humains sont affamés chaque jour", s'est-il indigné.
Ce gaspillage "effarant" porte aussi "un grave préjudice à l'environnement", note la FAO. A titre d'exemple, "chaque année, la nourriture produite sans être consommée engloutit un volume d'eau équivalant au débit annuel de la Volga en Russie et est responsable du rejet dans l'atmosphère de 3,3 milliards de tonnes de gaz à effet de serre".
Dans la seule "Asie industrialisée", région qui comprend la Chine, le Japon et la Corée du Sud, près de 200 kg de légumes et céréales par habitant sont gaspillés chaque année en moyenne et la perte de produits alimentaires se produit tout au long de la chaîne.
A l'échelle mondiale, 54% du gaspillage alimentaire se situe "en amont", c'est-à-dire pendant les phases de production, de manutention et de stockage et 46% "en aval", lors de la transformation, la distribution et la consommation. "Les pays en développement sont plus touchés par les pertes alimentaires durant la production agricole; en revanche, les régions à revenus moyens et élevés connaissent davantage de gaspillage au niveau de la vente au détail et des consommateurs", relève la FAO.