Protocole de Kyoto : dix ans après, tout reste à faire
18 février 2015
12 février 2015
Croissance démographique en région de Bruxelles-Capitale
La croissance démographique a marqué provisoirement le pas à Bruxelles en 2013
Avec 1 163 486 habitants au 1er janvier 2014, la Région bruxelloise a connu une croissance démographique soutenue depuis les années 2000. Cette croissance a toutefois été moins importante en 2013 que lors des années précédentes, ressort-il du dernier baromètre démographique de la Région-capitale établi par l'Institut bruxellois de statistique et d'analyse.
Selon l'IBSA*, la cause principale de cette baisse de croissance s'explique par une forte hausse des radiations, une procédure administrative excluant des registres les individus ayant quitté la Belgique sans le signaler, qui a suivi les élections d'octobre 2012 et le constat, par les administrations communales, que de nombreux individus ne résidaient plus à l'adresse mentionnée sur la convocation électorale.
"On peut s'attendre à une nouvelle hausse du solde migratoire international et à une augmentation plus importante de la population en 2014", en déduit l'IBSA.
Au niveau des mouvements de population internes, la Région bruxelloise continue à perdre des habitants au profit des deux autres Régions du pays (-12 583 en 2013).
La différence entre le nombre de naissances et de décès enregistrés à Bruxelles reste quant à elle élevée car d'une part, la population bruxelloise est la plus jeune du pays et d'autre part, la fécondité est relativement importante chez les femmes issues de plusieurs grands groupes de l'immigration.
En 2014, la population de la Région est plus que jamais la plus jeune du pays, avec un âge moyen (37,4 ans) nettement inférieur à celui des deux autres régions.
*IBSA / Institut Bruxellois de Statistique et d'Analyse
10 février 2015
Un exemple d'action citoyenne : le Berliner Wassertisch
L’Allemagne a connu ces dernières années des mobilisations citoyennes d’une grande ampleur en faveur d’une gestion démocratique et soutenable de l’eau. Le Berliner Wassertisch (« Table de l’eau de Berlin ») a ainsi obtenu le départ de Veolia au terme de dix années de lutte. Récit d’une actrice de ce combat.
En 1999, le Land de Berlin est confronté au même problème financier que beaucoup d’autres villes et régions d’Europe. Il est endetté à hauteur d’environ 34,8 milliards d’euros. L’administration berlinoise n’a qu’une solution à ce problème : Berlin doit économiser et privatiser les services publics. Le Traité de Maastricht est cité comme justification à ce choix politique puisqu’il exige que les Etats membres de l’UE « consolident » leurs budgets.
Cette politique de privatisation, conduite sous couvert d’un partenariat public-privé (PPP), est imposée contre le souhait de la population. Entre 1994 et 2007, Berlin vend environ 13,7 milliards d’euros de biens publics. Aujourd’hui, la dette de la ville s’élève à 62 milliards d’euros. La politique d’alors se base sur le dogme« Le privé fait mieux que le public ». Et aucune force politique de gauche ne porte d’alternative conforme aux souhaits des citoyens qui refusent ces dérives.
Le Berliner Wasserbetriebe (BWB, société des eaux de Berlin) est cédé à 49,9 % pour 1,68 milliard d’euros par le Sénat de Berlin à Veolia et RWE. Cette privatisation partielle prend la forme d’un holding à la structure complexe, dont Veolia et RWE possèdent ensemble 49,9%, chacun à parts égales. Le contrat, dont les termes sont secrets, devait durer au moins 30 ans.
Cette transaction représenta la plus grande privatisation partielle d’un service communal de l’eau au sein de l’Union européenne. En octobre 1999, la Cour constitutionnelle de Berlin déclarait que la marge bénéficiaire de 2% prévue était inconstitutionnelle. Or, l’Etat garantissait ce profit élevé pour les entreprises privées dans ce contrat secret.
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