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"On n'est pas couché" du 20 décembre 2014
France 2
Comme l'indique Thierry Hance (professeur de biologie, d'écologie et d'évolution à l'UCL) : "La question est la suivante, allons-nous maintenir notre habitat dans un état satisfaisant ? Le problème est qu'en grande partie, notre système économique est basé sur le gaspillage des ressources. Il faut inféoder le développement économique aux réalités que la Terre peut fournir."
Tous en ville ? La ville ne présente pas que des inconvénients. Concentrer la population, c'est éviter de déployer sur de vastes territoires des moyens coûteux en offre de transports publics, de distribution d'eau, de services divers, ... L'espace urbain peut être très efficace. 
Mais il peut engendrer, en cas de mauvaise politique de développement, d'importants troubles : traitement des eaux usées, gestion des déchets, inégalités sociales et ségrégation socio-spatiale, insécurité, ...
Une économie mondiale sans état de droit s’installe. Elle conduit en apparence à la victoire des consommateurs et des producteurs, acteurs du marché, sur les électeurs, acteurs de la politique. Elle impose, on le voit, délocalisations et dérégulation. Mais la situation est plus complexe. Car tous les électeurs sont des consommateurs ; alors que la moitié d’entre eux seulement sont des travailleurs. Il y a donc une domination de l’électeur-travailleur par l’électeur-consommateur. En chacun de nous et dans la société. Consommateurs et électeurs s’allient en quelque sorte contre les travailleurs. Il s’ensuit que, chaque fois qu’il peut faire un choix, prendre une décision, chaque fois qu’il conserve un embryon d’influence, le politique, quel que soit son parti, favorise le consommateur au détriment du travailleur, afin que le consommateur oriente le vote de l’électeur. Ainsi l’élu choisit-il d’encourager la baisse des prix des produits, qui plaît tant à celui qui consomme, même si cette diminution favorise les importations et nuit aux travailleurs locaux. Ainsi choisit-il d’augmenter les impôts sur le travail et de baisser les taxes sur la consommation : plus d’impôt sur le revenu et moins de TVA. Plutôt mécontenter celui qui revient du bureau ou de l’usine que celui qui revient du supermarché.