12 décembre 2024

La finance verte ne l'est vraiment pas !

Ces trois dernières années, 230 fonds durables accessibles aux épargnants belges ont sponsorisé le groupe allemand RWE, numéro deux du charbon européen et l’un des plus gros pollueurs du continent. Au rythme moyen de plus d’un milliard de dollars par trimestre. Un « greenwashing » légal qui pose question.




Vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir investir vos économies de manière responsable. Et ceux qui gèrent des fonds d’investissement accessibles aux particuliers l’ont bien compris. Les produits « durables » – qui promettent de placer votre argent dans des entreprises qui respectent la planète – font désormais partie intégrante de l’offre distribuée par les banquiers et les assureurs à leurs clients.

Mais ces fonds « verts » sont-ils tous aussi vertueux et transparents qu’ils en ont l’air ? Pas si sûr : certains alimentent encore en 2024 des centrales au charbon et pour le particulier qui souhaiterait en savoir plus sur ce qu’on lui vend, trouver l’information correcte relève du parcours du combattant…

De l’analyse de ces données, il ressort qu’entre 2021 et le deuxième trimestre de l’année en cours, 230 fonds « verts » distribués en Belgique (actuellement un peu de 1.000 fonds responsables sont accessibles aux épargnants belges) ont soutenu ou soutiennent toujours le cours de Bourse (les placements fluctuent régulièrement) du géant de l’énergie allemand RWE. Soit le deuxième producteur de charbon en Europe.


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11 décembre 2024

Les anomalies se multiplient

2024 devrait être la première année à franchir le seuil de 1,5°C de réchauffement par rapport aux niveaux préindustriels

Une année en passe de battre tous les records climatiques ! Avec un mois de novembre figurant dans le top des mois les plus chauds jamais mesurésles données de Copernicus dressent un tableau inquiétant, où la hausse des températures s’accompagne de phénomènes extrêmes et d’un recul alarmant de la banquise. Explications




Avec une température moyenne de 14,10 °C, soit 0,73 °C au-dessus de la moyenne de 1991-2020, novembre 2024 se hisse à la deuxième place des mois de novembre les plus chauds jamais enregistrés à l’échelle mondiale. Pire encore : les données révèlent une anomalie de 1,62 °C par rapport aux niveaux préindustriels, et ce, dans un contexte où 16 des 17 derniers mois ont dépassé les 1,5 °C au-dessus de ces mêmes niveaux.

Les précipitations ont reflété des contrastes saisissants : tandis que l’Europe de l’Ouest et du Centre faisait face à des épisodes pluvieux intenses, l’Europe de l’Est, les Balkans et la Turquie ont vécu une saison plus sèche. À l’échelle mondiale, des sécheresses persistantes ont affecté l’Amérique du Nord et du Sud, la Corne de l’Afrique et le sud de la Chine, tandis que d’autres régions, comme l’Australie occidentale, enregistraient des pluies nettement supérieures aux normales.