Cette datavisualisation n’est pas celle de l’éclairage public de nuit (même si on pourrait le croire en voyant la tache lumineuse que représente la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas), mais bien une cartographie des émissions de CO2. Plus c’est clair, plus les émissions sont importantes. Pour bien comparer, si vous mettez votre curseur tout à fait à droite, vous visualisez les émissions en 1970. Si vous le mettez complètement à gauche, ce sont les émissions en 2020.
Emissions de CO2 dues aux transports, à la production d’électricité ou encore à l’industrie… il est possible de les "voir" toutes alors que ce gaz à effet de serre est inodore, incolore et a toujours fait partie de notre atmosphère. On voit également les émissions de dioxyde de carbone émis par les avions et les bateaux. C’est bien la première précaution à prendre pour interpréter cette cartographie, avise Cathy Clerbaux. Elle est professeure en science du climat à l’ULB et travaille pour Squares, le laboratoire de spectroscopie, chimie quantique et télédétection atmosphérique de l’ULB.
Première clé de lecture donc : "Il y a une saturation des couleurs élevées dans l’échelle ainsi qu’une échelle logarithmique. Cela permet de voir les émissions les plus faibles comme celles dues au transport mais cela veut dire que les valeurs les plus hautes ressortent très fort. Donc, au-delà d’une certaine valeur (82 000 tonnes), c’est blanc et il n’y a plus de graduation."
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