20 novembre 2024

Adapter nos villes au changement climatique


Il fait en effet de plus en plus chaud. Les records mondiaux ont été battus mois après mois cette année. Selon l’agence européenne Copernicus, ça y est, l’année 2024 est en voie d’être la première année où nous devrions dépasser "le moins pire" des scénarios annoncés par le GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. C’est-à-dire le scénario du +1,5°C.




Les villes sont particulièrement vulnérables à ce changement climatique. Pourquoi ? À cause du phénomène d’îlot de chaleur. Lors des épisodes de fortes chaleurs, les citadins sont soumis au phénomène de surchauffe urbaine. La chaleur accumulée dans les endroits très bétonnés la journée est réverbérée la nuit, ce qui empêche la ville et les corps qui y habitent de se rafraîchir.

L’imperméabilisation des sols est aussi logiquement un enjeu en cas de fortes pluies. Ces épisodes sont aussi plus intenses avec le réchauffement climatique. Et qui dit sol imperméable, dit difficulté pour l’eau d’y pénétrer et donc, risque d’inondations.

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16 novembre 2024

Quand le discours d'un toutologue est décortiqué par un vrai spécialiste !

 Merci à Yann Bouvier !




L'adaptation au changement climatique

La Belgique n’est pas prête à affronter le changement climatique



Le constat est tombé, au niveau européen, au printemps dernier : malgré une compréhension de plus en plus fine des risques posés par le changement climatique en Europe, « la société reste peu préparée » à ces menaces. « La mise en œuvre des politiques accuse un retard considérable par comparaison avec la hausse rapide des niveaux de risque. »

A vrai dire, le résultat est mitigé. « On n’est clairement pas préparé », dit un expert du sujet. « Les mesures des différents plans restent encore très légères par rapport à ce qui devrait être fait. » Et ce n’est pas seulement le cas pour les températures extrêmes qui sont, avec les précipitations extrêmes, les sécheresses et l’élévation du niveau de la mer, les risques climatiques majeurs menaçant notre pays. « On a vu les inondations à Valence. En Belgique, ça nous pend au nez. On n’a pas tiré les leçons de ce qui s’est passé en juillet 2021. » Selon un sondage réalisé par la Banque européenne d’investissement, 94 % des Belges jugent pourtant important que notre pays s’adapte aux changements climatiques. Parmi eux, plus de la moitié (51 %) considère même que cela doit devenir une priorité.

Ce ne sont pourtant pas les alarmes qui manquent. « Les vagues de chaleur et les sécheresses prolongées s’aggravent avec le changement climatique », constate l’AEE. Et elles n’ont pas que des conséquences pour la santé. L’agriculture, les forêts, les infrastructures énergétiques et de transport sont concernées. Les vagues de chaleur « peuvent engendrer des crises aiguës, notamment de vastes feux de forêt, des défaillances des infrastructures critiques, des pannes d’électricité, et avoir des conséquences économiques majeures ». Si tous les secteurs sont concernés, les villes le sont davantage : les températures nocturnes peuvent être, dans certaines conditions, supérieures de 7 à 8 °C au-dessus de celles de la campagne.


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14 novembre 2024

31 octobre 2024

Cela va donner quoi à +3°C ?

Le climat est une question existentielle, il est grand temps de s’en rendre compte

Par Michel De Muelenaere

La succession d’événements extrêmes pointe notre fragilité et notre impréparation. La lutte contre le réchauffement n’apparaît pas comme une priorité politique et économique du moment. Pourtant, tout retard dans l’action aggravera les dégâts futurs.




Comme toujours, il faut rester très prudent lorsqu’on cherche à ­décrypter un phénomène extrême en chaussant les lunettes du changement climatique. Les dramatiques inondations qui ont entraîné des dizaines de morts et causé des centaines de millions de dégâts en Espagne doivent cependant être aussi vues par ce prisme. Certes, le réchauffement du climat n’a pas créé la « goutte froide » qui s’est attardée sur la côte espagnole en y déversant en quelques heures l’équivalent de la pluviométrie annuelle. Mais ce phénomène naturel a largement été amplifié par la température de l’eau de mer – la Méditerranée et les océans en général – elle-même résultant de la hausse de la température mondiale. Et tous les experts le disent : tant que le réchauffement se poursuivra, les conditions favorables à ces phénomènes seront de plus en plus propices ; en particulier autour de la Méditerranée. Qu’on se figure : les phénomènes auxquels nous assistons se produisent dans un monde à + 1,3 °C. Imaginons un moment leur impact dans le monde à + 3 °C que prédisaient, en début de semaine, les Nations unies…

Les événements d’Espagne montrent en tout cas que, malgré leur emphase technologique et leurs moyens surpuissants, nos pays sont fragiles face au changement climatique. Montrent « une nouvelle fois », tant la succession des événements dévastateurs en font, encore et encore, la démonstration, tandis que cette répétition n’apporte étrangement que peu de réaction, comme si la succession des coups nous aurait rendus amorphes.


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Campagne de Greenpeace France qui avait été censurée, il y a 4 ans ...