26 novembre 2019

Le monde selon Amazon, le black friday, suite ...


Un rapport d'Attac France, des Amis de la Terre et du syndicat Solidaires révèle que l'entreprise Amazon a dissimulé 57% de son chiffre d'affaires réalisé en France et a largement "sous-évalué" son bilan carbone. Des accusations réfutées par le géant de la distribution. 



Amazon a dissimulé 57% de son chiffre d’affaires réalisé en France en 2017, selon une enquête d’Attac France, des Amis de la Terre et du syndicat Solidaires que vous révèle franceinfo dimanche 24 novembre. D'après Attac, cette année-là, le chiffre d’affaires réel d’Amazon en France a été de l’ordre de 3,9 milliards d’euros, contre un chiffre d’affaires déclaré de 1,67 milliard d’euros. Selon les auteurs de l’enquête, en Europe, le pivot du système fiscal mis en place par l’entreprise repose sur des filiales installées au Luxembourg.

Amazon est décrite comme une "machine à surproduction" qui a vendu en 2018 "15 milliards" de produits. "Son modèle économique repose principalement sur la croissance continue des ventes de produits", souligne l'étude. Un modèle qui pousse à une "surconsommation" et produit des quantités d'invendus. Trois millions de produits neufs ont ainsi été détruits par Amazon en France en 2018. Amazon Web Services a aussi émis 55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2018, soit l’équivalent des émissions du Portugal. Les centres informatiques d'Amazon sont, eux, une "véritable bombe pour le climat", selon le rapport. En 2018, les centres de données auraient consommé 198 TWh, soit 1% de l’électricité mondiale, plus que la consommation de la Thaïlande, la Pologne ou l’Égypte. "L’explosion du big data représente donc une réelle menace pour lutter efficacement contre le changement climatique."

Le bilan des pratiques sociales d'Amazon ne sort pas non plus grandi de cette étude. Les auteurs donnent en exemple des salariés soumis à des rythmes de travail permettant la livraison de 10 millions de produits dès le lendemain de la commande, surveillés au quotidien par des dispositifs électroniques et des retours de leur encadrement. Ils dénoncent le recours massif aux travailleurs précaires, aux livreurs ubérisés, jusqu'à la mise en concurrence avec des robots dans les entrepôts. 






brut.media/fr


17 novembre 2019

Examen 1 - Décembre 2019




Gérard Mercator, né le  à Rupelmonde et mort le  
à Duisbourg, est un mathématiciengéographe et cartographe flamand,
inventeur de la projection cartographique qui porte son nom.



1. Restituer et appliquer une rose des vents à 16 directions (Loc p.3 ).
2. Utiliser les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux (Loc p.4).
3. Citer le nom des 6 continents et des 4 océans (Loc p.5).
4. Reconnaître sur un planisphère 23 limites naturelles des continents (Loc p.6).
5. Localiser sur un planisphère 23 limites naturelles des continents (Loc p.6).
6. Citer le nom des 5 parallèles particuliers, connaître leur latitude, les identifier sur une coupe de la Terre ou sur un planisphère (Planisphère rép. pop. mondiale + Loc p.9).
7. Calculer les coordonnées géographiques d'un lieu, en degrés et minutes (voir fiche 1+ Loc pp.10-11).
8. Localiser un lieu, c'est-à-dire reporter ses coordonnées géographiques sur une carte munie de parallèles et de méridiens (voir fiche 2 + Loc p.11).
9. Construire un diagramme ombrothermique (voir fiche 8 + Bruxelles + Moscou).
10. Compléter la grille de lecture d'un diagramme ombrothermique. Connaître les codes couleurs pour les saisons thermiques et pluviométriques (voir fiche 9 + fiche 11).
11. Classifier les climats suivants : tempéré maritime (océanique), continental, tropical à saisons contrastées, méditerranéen. Connaître pour chaque climat les critères chiffrés de classification : température moyenne annuelle, amplitude thermique, saisons pluviométriques et total annuel des précipitations (voir fiche 11).


Matériel

- Crayon ordinaire

- Crayons de couleurs (obligatoirement)
- Latte
- Equerre "aristo"
- Calculatrice


03 novembre 2019

La crise du monde agricole


Avenir du modèle intensif, du système de distribution et de la profession : trois questions soulevées par la crise du monde agricole

Concilier écologie et compétitivité : le challenge est de taille pour les agriculteurs français. Mais face à la prise de conscience environnementale et aux exigences de qualité, le secteur tente de se réinventer. 



L'agriculture dite "intensive", qui combine fermes industrielles, élevages en batterie et intrants chimiques, a la peau dure. Ce modèle agricole domine l'Occident depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, où il fallait nourrir le peuple. On cherche alors à maximiser les rendements par rapport aux facteurs de production – la main-d'œuvre, les terres disponibles, le progrès technique. On fait donc appel aux machines et aux intrants chimiques. Et ça fonctionne : les déséquilibres alimentaires qui existent sur la planète sont en partie corrigés, les coûts de production s'amenuisent, la production et la rentabilité sont décuplées.

Mais les premières limites du système intensif commencent à se faire sentir. "On sait bien que nos pratiques font mal, témoigne Antoine Faucheux, exploitant dans le Loiret. Depuis que j'ai 14 ans, je vois mon père malade à cause des pesticides."

Privilégier le circuit court et structurer des filières vertueuses est souvent présenté comme la solution à tous les maux de la planète. Les magasins bio fleurissent dans les villes et les AMAP font le bonheur de ceux qui ne jurent que par le local. Réduire les intermédiaires entre le producteur et le consommateur final permettrait une meilleure rémunération pour l'un et un prix plus bas pour l'autre. Sauf que dans la pratique, repenser tout un système de distribution n'est pas si facile. "Moi, je me considère comme producteur de matière première, et pas comme un commerçant, tranche David Jouault, agriculteur breton. On ne peut pas être à la fois au champ et à la ville, d'autant plus lorsqu'on est en bio et que nos cultures demandent beaucoup de temps."

L'agriculteur-ouvrier, qui suit "une recette de cuisine toute faite", doit se réinventer. "En passant en agriculture de conservation, je voulais redonner du sens à mon métier, commente David Jouault. Le recours à la chimie de synthèse était devenu un automatisme, alors qu'on peut obtenir de meilleurs résultats juste en se posant les bonnes questions." L'agriculteur breton a développé sa production en combinant culture des terres et élevage : "Quand un sol commence à être épuisé, ou qu'une culture prend un mauvais tournant, je peux faire pâturer les vaches pour la jachère."







Contrôle de synthèse 2 - Novembre 2019


A travers l’odyssée de Roberto de la Grive, tour à tour guerrier, savant et agent secret, puis naufragé non loin du mythique 180ème méridien – celui qui sépare aujourd’hui d’hier –, c’est à un carrousel ininterrompu de personnages, d’événements et d’idées que nous sommes conviés. Campagnes de la guerre de Trente Ans, salons parisiens, intrigues diplomatiques, jeux de l’amour, de l’art, de la pensée : rien n’échappe au tourbillon d’une époque où les découvertes de la géographie et de l’astronomie bouleversent les consciences.


  1. Sur une vue de profil de la Terre, construire géométriquement des parallèles (latitudes).
  2. Sur une coupe de la Terre au niveau d'un parallèle, construire géométriquement des méridiens (longitudes).
  3. Calculer des coordonnées géographiques en degrés et minutes (voir fiche 1).
  4. Reporter les coordonnées géographiques d'un lieu sur une carte munie de parallèles et de méridiens (voir fiche 2).

Matériel
  • Latte
  • Equerre "aristo"
  • Calculatrice
  • Crayons de couleurs